Ouigo, c’est l’offre de TGV low-cost de la SNCF lancée en 2013. Les billets sont à prix cassés, à partir de 10 euros, mais avec un service minimal : pas de voiture-bar, un seul bagage gratuit, et des gares excentrées.
SNCF Anticrise : Ouigo, le TGV low-cost qui fait voyager à petits prix !
Les billets sont uniquement disponibles en ligne, et c’est surtout pensé pour les voyageurs qui privilégient des trajets pas chers sans trop de confort, comme les familles, les jeunes, ou ceux vivant en périphérie
Ce que vous devez retenir :
- 🚆 TGV Ouigo low-cost : La SNCF propose des billets entre 10 et 85 euros pour des trajets vers le Sud-Est, avec des départs depuis Marne-la-Vallée, en périphérie de Paris.
- 🎒 Tarifs et services : Pas de service à bord, un seul bagage gratuit, et des frais supplémentaires pour les modifications et les bagages supplémentaires.
- 👥 Ciblage : Conçu pour les habitants en périphérie, les jeunes, familles et groupes, avec 400 000 billets à 10 euros et un million à moins de 25 euros par an.
- 🚌 Offre complémentaire : Ouigo complète les offres TGV classiques, iDTGV et iDBUS, visant à relancer le train face à la baisse de fréquentation.
- 🎫 Pass Navigo : Les passagers parisiens devront utiliser le RER avec leur Pass Navigo pour rejoindre Marne-la-Vallée, avant d’embarquer sur Ouigo
La SNCF dégaine son TGV version low-cost ou Anti crise
La SNCF a lancé à la réservation son fameux TGV low-cost, Ouigo. Tu peux t’offrir un billet pour Marseille ou Montpellier entre 10 et 85 euros, dès le 2 avril 2013.
Petit hic : les départs ne se font pas de Paris, mais de Marne-la-Vallée, à 40 minutes de la capitale en RER. Une offre cool, mais surtout pensée pour ceux qui vivent dans le Sud-Est de la France.
“Des prix ultra-accessibles”, a martelé Guillaume Pepy, le patron de la SNCF, lors de la présentation du TGV low-cost le 19 février 2013. À partir de 10 euros pour faire Marne-la-Vallée-Marseille ou Montpellier via Lyon, et même 5 euros pour les enfants !
Le concept : un tarif canon, mais avec un service ultra-minimaliste. Pas de voiture-bar, ni même la possibilité d’acheter une boisson à bord. Et pour faire baisser les coûts, ces trains s’arrêtent dans des gares éloignées des centres-villes.
Dès le 2 avril 2013, quatre rames Duplex réaménagées, pour un coût d’environ deux millions d’euros, assureront trois allers-retours par jour en semaine et cinq le week-end, entre Marne-la-Vallée et le Sud-Est, avec des arrêts à Marseille Saint-Charles et Montpellier Saint-Roch via Lyon.
Ouigo, c’est pour ceux qui habitent loin de Paris
Pas question de desservir les gares parisiennes. “Ouigo, c’est vraiment un TGV pensé pour ceux qui vivent en périphérie”, a expliqué Guillaume Pepy, interrogé sur la possibilité d’avoir un billet combiné RER-TGV pour ceux qui partent de Paris. Il a insisté sur le fait que cette offre vise les 4 millions de Français qui vivent en dehors de Paris et préfèrent souvent prendre la voiture que le train pour les courts trajets. “45 minutes de RER, c’est long !” a-t-il reconnu.
Cette offre vise aussi les jeunes, les familles avec enfants, et les groupes de potes à partir de 4 personnes, selon Barbara Dalibard, directrice générale de SNCF Voyages.
Des billets à partir de 10 euros !
Chaque année, 400 000 billets Ouigo seront vendus à 10 euros, et un million d’autres à moins de 25 euros. Pour chaque train, un quart des places seront à moins de 25 euros, le reste fluctuant en fonction de la demande. Si tu t’y prends tard, ça peut aller jusqu’à 85 euros. Les billets ne seront dispo que sur internet, et attention : seulement un bagage est inclus gratuitement. Pour chaque bagage en plus, il faudra débourser 5 euros à la réservation, ou 40 euros si tu oublies de le faire à l’avance.
Pour échanger ton billet, c’est 10 euros de frais, mais il n’est pas remboursable. Et si ton train est en retard ou annulé, tu ne pourras être indemnisé qu’à hauteur de 50% du billet.
Plus de places dans les rames
L’embarquement des Ouigo se fait au moins 30 minutes avant le départ, et ces trains flashy bleu turquoise et rose ne passent pas inaperçus. À bord, pas de première classe ni de voiture-bar, mais 1 268 places, soit 20% de plus qu’un TGV classique. L’espace entre les sièges reste le même, mais certains sièges au niveau inférieur sont regroupés par trois et n’ont pas d’accoudoirs.
Ouigo vient compléter l’offre classique TGV et les iDTGV, qui montent en gamme, ainsi que les bus iDBUS lancés en juillet 2012. Est-ce que tout ça suffira à relancer le TGV, dont la fréquentation a chuté de 0,5% en 2012 ? La SNCF espère capter 1% du trafic avec cette nouvelle option low-cost.
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