Saisir les mots « bad ux » dans la barre de recherche Google ne conduit pas uniquement à des articles ou à des explications sur la mauvaise expérience utilisateur.
Si vous tapez « bad ux » sur Google, une expérience inattendue s’invite dans les résultats de recherche
Depuis août 2025, un clin d’œil insolite vient surprendre les internautes, soulignant à quel point le géant américain affectionne les fonctionnalités cachées. Derrière ces deux mots anodins se cache un jeu avec les codes du design web et de l’ergonomie numérique.
Ce que vous devez retenir [bad UX Google Easter egg] :
- 🔍 Taper « bad UX » sur Google déclenche une expérience visuelle en Comic Sans, illustrant un design volontairement maladroit pour sensibiliser à une ergonomie web défaillante.
- 🐣 Ce Easter egg s’inscrit dans la culture des surprises cachées dans l’interface numérique, et renforce l’image d’un géant tech joueur, alliant autodérision et créativité.
- 🎯 En parodiant une mauvaise expérience utilisateur, cette manipulation fugace invite à réfléchir sur les standards du référencement naturel et la qualité du contenu optimisé.
Que signifie réellement « bad ux » ?
L’acronyme « UX » désigne l’« user experience », c’est-à-dire l’expérience vécue par un utilisateur lors de son interaction avec un produit ou un service digital. Qualifier une interface de « bad ux » revient donc à pointer une expérience peu intuitive, laborieuse ou frustrante. Pour les professionnels du web comme pour le grand public, cette notion est devenue centrale afin d’améliorer la qualité des services numériques proposés.
Les critères qui déterminent une mauvaise expérience utilisateur peuvent être variés : navigation complexe, textes illisibles, ralentissements techniques ou encore disposition confuse des éléments visuels. Chacun de ces aspects peut nuire à la satisfaction d’un internaute, voire l’inciter à quitter un site prématurément. Autrement dit, « bad ux » incarne tout ce qu’il faut éviter lors de la conception d’une interface digitale.
Un Easter egg signé Google comme clin d’œil aux designers
La surprise concoctée par Google lorsqu’on saisit « bad ux » s’inscrit dans la tradition des Easter eggs. Ce terme, emprunté au vocabulaire informatique, désigne des fonctions cachées ou messages secrets dissimulés dans des logiciels, sites ou jeux vidéo. Le moteur de recherche a pris l’habitude depuis plusieurs années de proposer ces petites attentions, allant de jeux rétro à des références culturelles détournées via ses services en ligne.
Pour cette requête spécifique, la plaisanterie prend une forme tout à fait singulière : Google modifie délibérément l’apparence de sa propre page de résultats afin de simuler un mauvais design. Les internautes voient alors s’afficher des titres dans une police d’écriture déstructurée, parfois mal alignés ou difficilement lisibles. Ce pastiche vise à reproduire certaines erreurs courantes en matière d’ergonomie web et invite ainsi à réfléchir – sourire compris – au chemin parcouru par les standards du design numérique.
Comment repérer ce clin d’œil visuel ?
Il suffit d’utiliser la barre de recherche Google, que ce soit sur mobile ou ordinateur de bureau, puis de valider la requête « bad ux ». Aussitôt, la mise en page des premiers liens et descriptifs bascule vers un style désordonné, dont certains éléments paraissent saillir ou se superposer. Même les icônes et zones habituellement bien ordonnées semblent bousculées. Cette animation temporaire disparaît dès qu’un autre terme ou une nouvelle requête est soumise.
Plusieurs utilisateurs ont partagé des captures d’écran de cette expérience sur les réseaux sociaux, contribuant ainsi à diffuser plus largement la découverte. L’effet obtenu contraste nettement avec l’aspect habituellement sobre et optimisé du moteur de recherche, transformant durant quelques instants l’usage quotidien en curiosité à partager.
Pourquoi Google multiplie-t-il ce type de surprises ?
Comparer l’évolution des Easter eggs proposés par Google permet de noter leur caractère régulièrement renouvelé. Depuis ses débuts, le groupe aime autant se moquer de lui-même que d’inviter ses usagers à prendre du recul sur le monde numérique. D’autres exemples célèbres incluent le « Thanos Snap » ou le jeu coloré Pac-Man directement accessible en tapant son nom dans la barre de recherche.
Ces clins d’œil participent notamment à renforcer l’image d’innovation et de convivialité associée à la marque. Mettre en scène volontairement des défauts d’approche, comme ici avec « bad ux », véhicule l’idée que l’autodérision et l’humour trouvent aussi leur place dans le domaine technologique.
Retour sur les Easter eggs notables intégrés par Google
À travers les années, diverses recherches spécifiques ont permis de débloquer des animations, effets spéciaux ou jeux éphémères intégrés dans la plateforme. Ces surprises, souvent partagées massivement sur les réseaux sociaux, font partie de la culture d’entreprise de Google.
Voici quelques exemples marquants :
- Taper « do a barrel roll » entraîne une rotation complète de la page de résultats.
- La requête « askew » incline légèrement toute l’interface du navigateur.
- En lançant « zerg rush », de petits cercles attaquent progressivement tous les liens de la page jusqu’à disparition des éléments visibles.
- La barre de recherche réserve aussi des hommages à des films ou séries populaires, souvent sous forme d’effets sonores ou graphiques temporaires.
Ce panel de fonctionnalités cachées rappelle que l’innovation technique et la créativité peuvent aller de pair, même dans les environnements numériques les plus utilitaires. Les Easter eggs ne sont pas seulement des prouesses techniques : ils représentent aussi un moyen de fédérer communauté, collaborateurs et grand public autour d’une touche ludique inattendue.
Des impacts sur l’image de marque et la sensibilisation au design
Derrière ces facéties, Google engage indirectement le débat sur l’importance d’une bonne ergonomie numérique. En affichant sciemment un exemple caricatural de mauvais design lors d’une recherche sur « bad ux », le moteur de recherche sensibilise utilisateurs et concepteurs à ces sujets cruciaux, tout en suscitant la curiosité des non-initiés.
Ce genre d’opérations provoque souvent un élan viral sur les plateformes sociales et incite à la réflexion collective sur les attentes des internautes vis-à-vis des interfaces digitales. Les concepteurs d’expérience utilisateur y trouveront également matière à s’interroger sur leurs propres pratiques, renforçant ainsi le dialogue autour de l’innovation et de l’accessibilité du web.
| Date de lancement | Requête | Effet |
|---|---|---|
| Août 2025 | bad ux | Modification volontaire de la police d’écriture et de la présentation pour simuler un design inadapté |
| 2011 | do a barrel roll | Rotation entière de la page de résultats |
| 2012 | zerg rush | Apparition de cercles détruisant les liens présents à l’écran |
L’universalité des clins d’œil numériques et leur réception auprès du public
Si la pratique des Easter eggs n’est pas réservée à Google, la simplicité d’accès à ces surprises contribue à leur célébrité internationale. Du novice découvrant pour la première fois une fonctionnalité fantaisiste, au professionnel cherchant à illustrer un point précis lors d’une conférence, chaque profil d’utilisateur trouve un intérêt particulier à redécouvrir l’environnement familier du web à travers un regard différent.
L’apparition subite d’un Easter egg comme celui lié à « bad ux » relance régulièrement la discussion autour des standards de l’industrie, tout en insufflant une dimension plus humaine à la technologie dominante. La frontière entre outil quotidien et terrain d’expérimentation créative se voit ainsi estompée, rendant chaque visite un brin plus inattendue.
- Nouveau Seat Arona restylé : un second lifting pour prolonger la carrière du SUV urbain - novembre 8, 2025
- Custovan réinvente le van compact avec son Mercedes Sprinter 4×4 - novembre 8, 2025
- Nouvelle Twingo électrique 2026 : évolution d’une citadine emblématique by Renault - novembre 8, 2025



